domingo, 25 de novembro de 2012

Introduction


Le choix du titre d’une histoire ne surgit pas toujours d’une évidence flagrante… Les diverses options furent : « Le désir de vivre », « La carence du manque de volonté de vivre »  (une options exclue immédiatement), «Les titubations(non, pas tribulations) d’un individu quelconque », ou « Les aventures ordinaires d’un homme quelconque », etc.  

Jean-Paul VII s’appelle ainsi parce qu’il est le septième petit-fils de sa grand-maman. Ce fut un évènement tant désiré, tant inattendu, que sa maman a couronné son prénom de ce numéro. Aujourd’hui, au temps du réseau internet, cet alpha-numérisme ne surprend plus personne, mais quand il est né, à la fin du 2e millénaire , c’était peu commun.  

Ce patronyme n’a vraiment rien à voir avec les autorités vaticanes, tout au plus un petit effet sournois et ironique. Non, vraiment pas, notre Jean-Paul n’a jamais eu d’ambition de pouvoir ou de vouloir régner sur quoi que ce soit. Depuis tout petit il était satisfait du peu d’habit que ses parents lui procuraient et utilisait ses fripes  jusqu’à ne plus pouvoir les porter pour cause d’indécence de la grandeur des trous. Il gardait son pantalon neuf pour cette situation d’urgence. Même au niveau spirituel et affectif, amoureux, il n’avait jamais de sentiment de nécessité. Il pensait « je fais confiance au temps, ce qui doit arriver arrivera ». Il était philosophe, déjà adolescent. Son seul regret, c’est de ne pas avoir été plus ouvert avec ses copines d’écoles. Aujourd’hui, il considère comme perte de sujets de conversations de ne pas avoir révélé ses rêves nocturnes à ses victimes de fantaisies sexuelles prématurées. Mais enfin, rien ne sert de vouloir refaire le passé, il faut appliquer ce que l’on sent et ressent dans la vie de chaque instant.

J.-P. pense que ce récit est trivial et facile. Mais il n’a pas grande influence sur les intentions de  l’auteur du texte.

On peut considérer comme privilège le fait qu’il fut élevé dans un milieu rural, où tous se connaissaient, où l’on ne craignait pas d’agressions et de vols furtifs à tous les coins de rue. Il fut un temps que la vie à la campagne avait une signification particulière.  Il semblait que les habitants vivaient à un rythme plus lent, ils paraissaient peu inquiets par l’exemple urbain. Les rapports humains étaient naturellement cordiaux. Aujourd’hui, les jeunes, avec la facilité de déplacements, prennent de mauvaises habitudes d’usage de stupéfiants dans les cités et autres lieux touristiques, puis les amènent chez eux dans les coins les plus reculés de la nature. Ils volent leurs propres parents pour subvenir à leurs vices, ils développent une paranoïa et de l’agression envers leurs congénères et envers les gens qui ne partagent pas leurs habitudes.  

Bref, cessons ces conversations négatives. Cherchons les bons aspects de la vie. Plus de sept milliards de destins sur cette planète, et chacun doit apprendre à résoudre des problèmes et surtout à accepter que nous sommes condamnés à affronter régulièrement de nouveaux défis, à nous adapter à de nouvelles situations. Si nous considérons ceci comme une opportunité de ne pas embourber notre cerveau, l’existence devient moins pénible.

 Jean-Paul est d’un caractère plutôt ouvert. Il est toujours à l’écoute, à l’affut de ce qui se passe autour de lui. La faculté d’adaptation est pour lui une des plus grande preuve de d’équilibre personnel. Sa plus grande préoccupation dès son adolescence, est d’être agréable avec ses collègues, tenter de ne pas incommoder les autres. C’est probablement une manière de tenter de récolter des bons traitements en retour aussi. Ceci paraît une évidence. Si nous voulons voir des sourires, il faut afficher un sourire soi-même. Ce qui est rageant, c’est que cet équilibre n’est jamais acquis. Toute notre vie nous devons harmoniser nos relations et ceci peut coûter un effort, une énergie, une volonté constante. Pardon pour tant de banalités.

Les souvenirs de Jey Pee se résument en une grande volonté de vivre. Il  a un feu frère, décédé quelques jours après la naissance, qui lui donne la motivation d’intensité de vie dédoublée. Comme si l’il vivait aussi un peu pour son frère. Il a une larme à l’œil à chaque fois qu’il y pense…
Janis Joplin,  Marilyn Monroe, Bessie Smith… et tant d’autres     souffrirent.

C’est connu que l’écriture est une thérapie personnelle, et dans mon cas, je ne sais pas pour quoi guérir. Etant musicien, je suis intéressé par les problèmes d’artistes, comme notre Elis Regina, qui eut un déséquilibre: schizophrénie, mélancolie aigue, dépression banale... je trouve tout ça joli et considère ces maladies normales quand j’observe de quelle manière marche notre monde.

Tout ce que j’ai lu au sujet des troubles psy, je trouve que je l’ai déjà eu, comme l’on passe par les maladies d’enfance. Ces “troubles” sont des réponses aux provocations quotidiennes de personnes très sensibles.  

Je réussis à m’identifier quasi avec tous les troubles de l’humanité. Pour supporter la situation réelle, l’on précise d’artifices. En France, plus de 50% de la population est dépendante d’une chimie de pharmacie.

Pour sublimer ce quotidien dramatique, nous devons créer de belles choses. Pour cela que j’évite les gros mots (en compensation je ronfle et flatule à volonté…). Quand l’art é violent et laid, je le trouve brut et sans grâce.

Ceci est une histoire fictive. Je souhaites que ce blog soit interactif. N'hésitez pas à réagir, à critiquer, à suggérer des idées pour la suite de cette fiction. Imaginons un futur merveilleux...